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Chaque Ă©tĂ©, de Paris Ă  Berlin, de Madrid Ă  Varsovie, des centaines de milliers de personnes descendent dans les rues pour cĂ©lĂ©brer la Pride. Des chars, des drapeaux arc-en-ciel 🌈, de la musique, de la joie.

Mais au-delĂ  de l’ambiance festive, la Pride reste un moment profondĂ©ment politique, une mĂ©moire collective des combats LGBTQIA+ Ă  travers le monde.

Chez AVRIOMENđŸ”„, notre mission est de rĂ©fĂ©rencer et valoriser les Ă©vĂ©nements LGBTQIA+ partout en Europe. Et pour bien comprendre pourquoi ces Ă©vĂ©nements sont si essentiels, il faut revenir Ă  l’histoire de la Pride.

🚀 Tout commence Ă  New York, dans la nuit du 28 juin 1969. La police fait une descente dans le Stonewall , un bar frĂ©quentĂ© par la communautĂ© queer de Greenwich Village. Cette fois, la communautĂ© riposte. Pendant plusieurs nuits, des personnes LGBTQIA+, en majoritĂ© pauvres, racisĂ©es, trans et drag queens, se rĂ©voltent contre les violences policiĂšres. Parmi elles, Marsha P. Johnson et Sylvia Rivera, devenues depuis des icĂŽnes de la rĂ©sistance queer. Un an plus tard, la premiĂšre Pride de l’histoire a lieu Ă  New York pour commĂ©morer cette rĂ©volte : c’est la naissance d’un mouvement mondial🌈.

Depuis, la Pride s’est propagĂ©e Ă  travers le globe. En France, la premiĂšre Marche des FiertĂ©s a lieu en 1977. En Afrique du Sud, la Pride de Johannesburg voit le jour juste aprĂšs l’apartheid, devenant l’une des premiĂšres du continent africain. Dans de nombreux pays, elle reste un acte de courage : Ă  Istanbul, Ă  Moscou, Ă  Kampala, manifester pour ses droits expose Ă  des violences ou Ă  la prison. Chaque marche est donc un acte de visibilitĂ©, de survie et de revendication. Les combats ont Ă©voluĂ© avec le temps. Dans les annĂ©es 80 et 90, la lutte contre le sida devient centrale, avec des collectifs comme ACT UP qui dĂ©noncent l’inaction politique face Ă  une Ă©pidĂ©mie qui dĂ©cime la communautĂ©.

Dans les annĂ©es 2000, la mobilisation pour le mariage pour tous prend le devant de la scĂšne dans de nombreux pays europĂ©ens. Aujourd’hui, les revendications mettent en avant les droits des personnes trans, non-binaires, racisĂ©es ou migrantes, avec une attention accrue Ă  l’intersectionnalitĂ© et Ă  l’inclusivitĂ© rĂ©elle.

Comme le disait Harvey Milk🌟, premier Ă©lu ouvertement gay en Californie : « Hope will never be silent. » (L’espoir ne se taira jamais.) La Pride est cet espoir rendu visible, portĂ© collectivement dans l’espace public. Mais elle est aussi une mĂ©moire : celle des victimes du VIH, des personnes trans assassinĂ©es, des jeunes LGBTQIA+ poussĂ©s au suicide, de toutes celles et ceux qu’on ne voit pas. Elle est un hommage Ă  ces vies, mais aussi une promesse : celle de continuer Ă  marcher tant qu’il le faudra.

Et comme le disait Audre Lorde🌟, poĂ©tesse, militante, noire et lesbienne : « Il n’existe pas de lutte Ă  enjeu unique, car nous ne vivons pas des vies Ă  enjeu unique. »

Aujourd’hui, alors que la visibilitĂ© LGBTQIA+ s’est Ă©largie dans certains pays, la Pride fait face Ă  de nouveaux dĂ©fis. Dans certaines grandes villes, elle est rĂ©cupĂ©rĂ©e Ă  des fins commerciales. On parle alors de pinkwashing : des marques ou institutions qui utilisent l’image LGBTQIA+ sans rĂ©el engagement. En rĂ©action, de nombreuses marches alternatives Ă©mergent, plus radicales, militantes et non-commerciales. Leur but : remettre au cƓur de la Pride celles et ceux qu’on oublie souvent.

Comme l’a dit Peter Tatchell, militant britannique emblĂ©matique : « La Pride n’est pas seulement une fĂȘte. C’est un acte de dĂ©fi. »

Chez AVRIOMENđŸ”„, nous pensons que chaque Ă©vĂ©nement LGBTQIA+, chaque Pride đŸłïžâ€đŸŒˆ, chaque soirĂ©e queer, chaque marche ou rassemblement est une brique dans la construction d’un monde plus juste.

RĂ©fĂ©rencer ces Ă©vĂ©nements, les rendre visibles, c’est participer Ă  cette mĂ©moire collective et Ă  cette lutte en cours. Tant que nos corps, nos amours et nos identitĂ©s seront menacĂ©s ou invisibilisĂ©s, la Pride sera nĂ©cessaire. Elle est notre fĂȘte, notre force et notre message au monde : on est lĂ , on ne partira pas, et on marchera toujours ensemble. Et pour reprendre les mots d’Harvey Milk, qui rĂ©sonnent encore aujourd’hui : « Il faut donner aux jeunes gens l’espoir. Sans espoir, ils n’ont rien. Â»đŸŽ¶